Groupes de travail

Axe 1. Intelligence artificielle et SHS

Les groupes de travail de cet axe ont pour socle commun l’intérêt d’étudier l’ensemble de technologies dites “intelligence artificielle” (IA, aussi dans un sens commun très large) au prisme des sciences humaines et sociales. On y aborde des questions telles que la prédiction et la personnalisation algorithmiques, les opportunités qu’elles présentent mais aussi les risques de manipulation et de substitution à la prise de décision humaine ; mais également, dans quelle mesure l’IA devient un outil qui structure et informe des domaines spécifiques, comme la création artistique et culturelle, ou la santé.

Plateformes et risques algorithmiques

Intelligence artificielle, art et créativité

Santé, numérique et intelligence artificielle

Design des algorithmes de recommandation de biens culturels

Nouvelles technologies et Justice

Droit et humanités numériques

Critique de l’intelligence artificielle

Intelligence artificielle et éducation

Axe 2. Politiques et régulation des réseaux

Ce deuxième axe porte sur les questions de gouvernance, politiques et régulation de l’Internet et des réseaux. En effet, cette question, qui se pose depuis les débuts de l’Internet, est de plus en plus importante alors que les avantages et les écueils des modèles “multi-parties-prenantes” font l’objet de discussions enflammées, et des poussées de centralisation, de marchandisation et de privatisation s’opposent à des modèles d’ouverture, de distribution, de partage et de production en commun. Cet axe explore l’ensemble des systèmes normatifs qui informent le réseau des réseaux, de la loi à la technique, du marché aux usages et aux communautés informelles.

Surveillance et pouvoir

Politiques des communs numériques

Science ouverte et société

Gouvernance et régulation d’Internet

Axe 3. Un Internet inclusif et durable

Ce troisième et dernier axe rassemble des groupes de travail aux sujets de recherche assez hétérogènes, qui partagent cependant un fil conducteur basé sur un intérêt commun pour un Internet plus inclusif et durable qu’il ne l’est actuellement. De l’étude des structures de pouvoir qui contribuent à renforcer les inégalités existantes ‘hors ligne’ à celles qui permettent des dynamiques de participation en ligne variées et vibrantes, de la prise en compte des thématiques de genre à l’exploration des impacts du numérique sur l’environnement, en passant par des ébauches de projets sur l’éthique ou la littératie numériques, cet axe explore la variété et la pluralité de l’Internet et les stratégies mises en œuvre pour les sauvegarder et les améliorer.

Capitalisme numérique et idéologies

Genre et espace numérique

Politiques environnementales du numérique

Participation et citoyenneté numériques

Patrimoines et mémoires du numérique

Matérialités du numérique

Activités collaboratives transversales

Cet axe transversal regroupe des initiatives amorcées par l’UPR suite à des collaborations ou demandes spécifiques. Il s’agit de développer des ressources et faciliter leur mise à disposition, plutôt que de véritables démarches de recherche.

ACT. Cartographie heuristique des travaux en SHS au sujet de l’IA

Il s’agit de regrouper sur la plateforme OpenEdition Hypothèses les réflexions et les travaux au croisement interdisciplinaire de l’intelligence artificielle (IA) et des sciences humaines et sociales (SHS). Le carnet Critical AI propose d’étudier l’ensemble de technologies dites “intelligence artificielle” (IA, dans un sens commun et très large, y compris les algorithmes, les plateformes, l’analyse de données massive, l’apprentissage automatique) et leurs effets sociaux, politiques, économique et juridiques, l’influence réciproque entre ces technologies et la société, et les manières dont les usages et les politiques peuvent se saisir des risques et des opportunités.

ACT. Recensement des femmes pionnières de l’histoire de l’Internet en France

Cette initiative se situe dans le cadre d’une collaboration avec un centre partenaire de l’université UPenn visant au recensement, puis à l’établissement de pages Wikipédia sur les femmes pionnières de l’histoire de l’Internet.